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Née en 1976 à Buenos Aires en Argentine, Maria de la Paz grandit dans l’effervescence d’une capitale sous la dictature militaire, dans une famille militante de gauche. Baignée dans le folklore musical argentin, mais aussi bercée par les notes de Patti Smith et du groupe The Cranberries dans son adolescence, elle découvre finalement le monde de la scène dans un bar où elle travaille. Un bouleversement pour la jeune femme. À 22 ans, elle part alors voyager en Europe, visite l’Espagne, Florence, Vienne et… Lausanne, qu’elle ne quittera plus. À cet instant-ci, la musique lui ouvre une voie (voix) de résilience qu’elle explore avec passion et soif de liberté.
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Guitariste dans les rues de Lausanne, puis au théâtre (Beausobre, Théâtre du Passage) et dans des festivals (Paléo, Ateliers d’ethno), Maria de la Paz s’entoure d’artistes talentueux et se produit très régulièrement. Avec Luis Semeniuk et Alain Rey, elle revisite les classiques du tango et du folklore argentin. En 2011, elle fonde Barrio Oscuro, un projet presque pop, avec le guitariste Ignacio Lamas. Le premier disque de Barrio Oscuro, paru en février 2014, attire déjà l’intérêt des professionnels. Vient ensuite le spectacle « Preludio para el año 3001 – Maria de la Paz canta Piazzolla » qui tournera dans toutes les salles de Suisse romande dès 2015, avec une escale à l’Opéra de Lyon.
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Comédienne dans « Frida Kahlo jambe de bois » de Lorenzo Malaguerra, Maria de la Paz est également chanteuse et comédienne dans « Dolores Circus » chez Cisco Aznar, « Les clochards célestes » de Benjamin Knobil et Francesco Biamonte, et « Le Balcon » de Jean Genet, mis en scène par Sandra Gaudin.
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Mue par des inspirations latinos et d’Europe de l’Est, Maria de la Paz, au charisme scénique envoûtant, parvient à transmettre à son public un large éventail d’émotions, par ses chansons engagées et sa voix unique, dans un style oscillant entre le blues et le duende gitan.